Le Grand Avignon et le Conseil départemental de Vaucluse ont réalisé en 2020 et 2021 des travaux d’aménagement d’un carrefour giratoire, situé au niveau de l’échangeur de la RD 942
desservant la ZI du Plan. Ce nouveau carrefour a pour objectif de sécuriser
les entrées et sorties de la ZI le Plan, de Malgouvert-Trévouse, de l’avenue du Plan. Les travaux terminés, le Grand Avignon a en charge l’aménagement paysager du giratoire. Il a été décidé, en accord avec la commune d’expérimenter sur cet espace la création d’une forêt urbaine.
Le dimensionnement est idéal pour cette mise en place. En effet, environ 2000m2 seront disponibles pour implanter la forêt. Le travail du sol sera particulièrement soigné et les techniques de permaculture seront utilisées.
La phase de travaux commencera à la fin du mois d’octobre et les plantations suivront en début d’hiver.

Le saviez-vous ?

La notion de forêt urbaine est née à la fin du XXe siècle, désignant une forêt ou des boisements poussant dans une aire urbaine. On parlera plutôt de forêt périurbaine quand elle cerne la ville ou sa banlieue.

Pourquoi planter une forêt en ville ?

On le sait, les arbres absorbent le CO2 que nous produisons. Pour autant, les avantages de la micro-forêt se ressentent surtout lorsque la plantation regorge d’espèces différentes.
Les bénéfices

Nombreux sont les bénéfices qui permettent de parer au changement climatique grâce aux forêts urbaines. En voici quelques-uns :
– l’îlot de chaleur : les arbres créent un microclimat qui fait baisser la température autour. Ainsi avec 100 m2 d’arbres, la température peut descendre d’un degré jusqu’à 100 mètres alentour.

– amélioration de la qualité de l’air : réduction de 50% des particules fines grâce aux arbres en ville.
– l’imperméabilité du sol : remplacer le béton par de la terre, qui sera colonisée par un système racinaire dense et profond, permet à l’eau de pénétrer le sol et donc de nourrir la biodiversité qui s’y trouve. L’eau, l’air et le sol sont améliorés grâce à la foresterie urbaine.
– recueil de la biodiversité

Quand on sait que, depuis 1989, 76 % des insectes volants et 30 % des oiseaux ont disparu en France, on se dit qu’il est grand temps d’agir.